Les apports des neurosciences en matière de motivation : 19 décembre à 18h30

X-SHS a le plaisir d’accueillir Jacques FRADIN et Pierre MOORKENS, le jeudi 19 décembre, 18h30-20h00, à la salle de l’Amicale de l’X, au 5 rue Descartes, 75005 Paris, pour une intervention, un débat, des échanges, et un repas amical pour ceux qui le souhaitent sur le thème :

 » Les apports des neurosciences en matière de motivation  » 

Le cerveau représente la plaque tournante des activités qui induisent tous nos comportements et nos décisions. Nous en prenons à peu près 5.000 à 6.000 par jour. Sont-elles ajustées ? Sont-elles le lieu de dysfonctionnements ? Et nos comportements, qu’en est –il ?

Entrée gratuite. Rendez-vous le jeudi 19 décembre à 18H30 précises à la salle de classe de l’AX, 5 rue Descartes, Paris 75005.

Description détaillée de l’évènement et inscription
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Compte rendu rencontre X-SHS : De la destruction créatrice à la destruction destructrice – Bernard Stiegler

X-SHS a accueilli le jeudi 27 juin 2013, Bernard Stiegler, philosophe, président de l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) du Centre Georges Pompidou, membre du conseil national du numérique et professeur dans plusieurs universités en Europe, pour une intervention, un débat, des échanges et un repas amical pour ceux qui le souhaite sur le thème :

« De la destruction créatrice à la destruction destructrice »

En 2008, le modèle schumpétérien qui décrit le dynamisme économique comme une destruction créatrice s’est effondré. Il s’est avéré qu’il détruisait beaucoup plus qu’il ne créait et il est apparu que la constante transformation du système technique mondial par une innovation devenue essentiellement spéculative ruinait les systèmes sociaux. Le devenir toxique de l’innovation s’est imposé lorsqu’elle a été instrumentalisée au bénéfice exclusif de la spéculation rendue possible par la financiarisation ; ce qui a abouti à une guerre économique mondiale ruineuse. Le temps est venu de négocier un traité mondial de paix économique — et d’une mobilisation planétaire des pacifistes économiques. Ce qui est possible dans le sens où l’économie de la contribution repose sur l’émulation et non sur la concurrence.

La vidéo de la conférence :

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Compte-rendu rencontre X-SHS : Le coach en entreprise : les fondements de la pratique – Francois Delivré

Nous avons accueilli François Délivré le jeudi 28 février sur le thème:
« Le coach en entreprise : les fondements de la pratique »

Quels sont les principes et les limites de la pratique du coaching ? Quelle est l’idéologie sous jacente du coaching ? Le coaching en entreprise n’est il qu’un simple gant de velours pour la main de fer de la direction ? La pratique du coaching peut elle être éthique au plan social ? En quoi le coaching est-il une branche de la science des systèmes humains et sociaux ? Quelle est la contribution pratique et théorique du coaching sur la question des « modèles » interprétatifs de la « réalité » des êtres humains et des organisations ?

Dans le cadre de sa pratique, François Délivré, X67, fondateur de l’académie du coaching en 2003, auteur d’ouvrages de référence sur le métier de coach, a longuement approfondi ces questions sur les fondements de la pratique du coaching.

La vidéo de la conférence :

 

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Compte rendu rencontre X-SHS : Henri Cesbron-Lavau, Les mathématiques de Jacques Lacan

X-SHS a accueilli le jeudi 18 avril 2013 à 18h30 à la salle de classe de l’AX notre camarade Henri Cesbron-Lavau, X68, psychanalyste, responsable du séminaire de psychanalyse à l’X, membre du bureau de l’Association Lacanienne Internationale, pour une intervention, un débat, des échanges sur le thème : Les mathématiques de Jacques Lacan.

La vidéo de la conférence :

Tout au long de son œuvre, le psychanalyste français Jacques Lacan (1901-1981) s’est inspiré d’incursions mathématiques. Pourtant, il a toujours dénié en tirer des modèles.
• Quel est donc l’intérêt que Jacques Lacan portait à la « science pure » ?
• Etait-ce pour mieux théoriser, pour améliorer la pratique, ou, plus simplement, soutenir une part transmissible de la psychanalyse ?

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Comparaison Chine-Occident avec Marc Idelson

La conférence du 20 décembre 2012 avait pour présentation: page d’annonce de l’évènement

Marc Idelson nous a délivré, à travers son parcours, sa perception des convergences et divergences des modes d’acquisition de la connaissance en Chine et en Occident.

La conférence:

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Le coach en entreprise : les fondements de la pratique

L’association X – Sciences Humaines accueille

François Délivré

Le jeudi 28 février à 18h30

à la salle de l’Amicale de l’X, au 5 rue Descartes, 75005 Paris

pour une intervention, des échanges et un repas amical sur le thème :

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Le coach en entreprise : les fondements de la pratique

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François Délivré nous fera part de sa réflexion et de son retour d’une expérience étendue et approfondie sur les questions suivantes :

  • Quels sont les principes, les limites, et les éléments essentiels de la pratique du coaching ? Quelle est l’idéologie sous jacente du coaching ? Cette idéologie est elle consciente chez les coachs ?
  • Le coaching en entreprise n’est il qu’un simple gant de velours pour la main de fer de la direction ? Même si la pratique du coaching se fait suivant une déontologie,  le coaching peut il être éthique au plan social ?
  • En quoi le coaching est-il une branche de la science des systèmes humains et sociaux ? Quelle est la contribution pratique et théorique du coaching sur la question des « modèles » interprétatifs de la « réalité » des êtres humains et des organisations ?

François Delivré, X67, ingénieur civil des mines, a effectué 17 ans de carrière opérationnelle chez GDF, notamment comme ingénieur d’affaire dans des pays aussi divers que l’Iran et la Chine. Il devient ensuite consultant en relations humaines et en organisation, puis se spécialise dans le coaching des cadres dirigeants. Avec François Souweine et Noëlle Philippe, François Delivré a créé en 2003 l’Académie du Coaching qui forme des coachs professionnels en entreprise. Il a écrit plusieurs ouvrages dont « Le métier de coach » qui a posé les bases du savoir-faire d’une profession naissante.

Personnalité éclectique, François est aussi sculpteur, conteur, chercheur de sagesse; un homme d’art et de méthode.

 

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Protégé : Compte rendu rencontre X-SHS: Robert Branche, Agir dans l’incertitude

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Jeu de go, de dames et d’échecs : une approche comparée des pensées chinoises et occidentales.

Comment les occidentaux et les chinois apprennent et comprennent-ils ? Comment sont construites leurs connaissances ? Quelles distinctions ? Quelles complémentarités ? Quels contrastes ? Quelles conséquences dans le quotidien des affaires ?

Dans le cadre de ses recherches en théorie des organisations, et plus particulièrement en gestion des connaissances, notre camarade Marc Idelson, ancien responsable opérationnel aujourd’hui enseignant-chercheur, a étudié les diverses traditions épistémologiques chinoises et occidentales. Des tendances se distinguent, se complètent et mènent à des contrastes dans les représentations et les stratégies d’acquisition de la connaissance.  Cela se traduit sur le terrain managérial par des structures organisationnelles et des prises de décisions également contrastées.

C’est ce cheminement qui sera exposé le jeudi 20 décembre de 18h30 à 20h00, à la salle de classe de l’AX, 5 rue Descartes à Paris 75005.

Marc Idelson (尹丹森), 48 ans, ingénieur, diplômé de l’Ecole Polytechnique, de TelecomParisTech et de HEC Paris, a évolué entre des responsabilités opérationnelles au sein des groupes financiers Allianz et BNP Paribas, des activités de recherche industrielle (au sein de SAP, de BNP Paribas, de CDHT et d’OWI Technologies) et de recherche académique.

Après avoir enseigné à l’ESSEC et à HEC Paris, Marc a rejoint en 2011 la faculté permanente de la HSBC Business School de Peking University (Beida), basée à Shenzhen, en Chine où ses recherches portent sur la gestion des connaissances, et son enseignement, l’entrepreneuriat et l’éthique des affaires .

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Des sciences humaines aux Sciences de l’Homme et de la Société

Pendant longtemps, le seul critère de scientificité fut celui proposé par Descartes, formalisé par Auguste Comte, parachevé dans les Principia Mathematica de Russel. Pour être reconnu comme science, il fallait se soumettre à l’objectivité scientifique, à l’analyse causale et au raisonnement hypothético-déductif. Nous, polytechnicien, avons été d’abord formés comme praticien de cette approche.

Pour être considérées comme une science par les sciences qui se targuaient d’être « exactes »,  les «  sciences humaines », ont longtemps été tenues de se plier à ces critères positivistes : il fallait se donner un objet, et lui appliquer ces critères. Cela a conduit à des formulations de sciences segmentées par leur objet : humaines, sociales, économiques. Cette segmentation était acceptée mais le plus souvent vécue comme inadéquate par les chercheurs rigoureux de ces disciplines. Il faut en effet, pour le coup, un manque certain de rigueur scientifique pour parler de sciences humaines ou de sciences sociales, laissant entendre que les autres sont inhumaines, antisociales ou asociales. Elles forment un tout et ce tout peut faire l’objet d’une connaissance non réductrice.

La transition de paradigme dans les sciences physiques a conduit à l’affirmation profonde que nous n’atteignons pas le réel. Le sujet observant affecte sa représentation de l’objet. La conception que nous avons du ‘réel’ est forcément façonnée par notre perception. G. Bachelard invitait déjà dans les années 30 à un nouvel esprit scientifique construit sur une épistémologie non cartésienne.

Depuis la révolution scientifique de la mécanique quantique, nous assistons à l’émergence et à la construction d’un nouveau paradigme et à d’autres critères de scientificité, qui requièrent au moins autant d’obstiné rigueur que le positivisme. J. Piaget, T.S. Kuhn, K. Popper, H.A. Simon, E. Morin, J.L. Le Moigne, pour n’en citer que quelques uns,  développent de nouveaux fondements épistémologiques communs à toutes les disciplines, « dures » ou « molles » – cette qualification populaire ne bénéficiant pour le coup d’aucune légitimation épistémique. Ces nouveaux fondements permettent de repenser l’unité des sciences, d’intégrer et de dépasser les limites inhérentes au positivisme. Ces fondements sont ceux du constructivisme, de la systémique, de la pensée de la complexité et des sciences de conception.

Pour établir des connaissances sur l’action humaine, nous sommes donc en train de passer d’un critère de « vérité (présumée) objective » à « représentation (tenue pour) intelligible par un sujet modélisateur et adaptée à son expérience du phénomène étudié ». Ce nouveau paradigme implique une transformation de paradigme profonde dont les SHS ont été en partie les initiatrices.

Ce renouvellement épistémologique profond n’a encore que très peu atteint la culture interne des institutions d’enseignement et de recherche, ni a fortiori celle des entreprises et de l’état, qui sont encore très enracinées dans les fondements positivistes. Faire connaître ce renouvellement dans ses implications les plus concrètes, dans l’entreprise et la société, au travers des retours d’expérience de terrain, fait partie des missions de notre groupe X-Sciences de l’Homme et de la Société.

Amicalement,

pour le bureau, Michel Paillet, président de X-SHS

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Les rencontres de X-SH, Robert Branche, agir dans l’incertitude, diriger en lâchant prise

L’association X – Sciences Humaines accueille

le mercredi 17 octobre à 18h30

Robert Branche
« Agir dans l’incertitude »
Diriger en lâchant prise

Pendant longtemps, on a cru que le progrès des sciences allait progressivement maîtriser l’incertitude et les aléas qu’affrontent les entreprises et les organisations. L’essor récent de domaines comme les neurosciences, les mathématiques du chaos ou la biologie ont montré qu’il n’en était rien, et qu’au contraire l’incertitude croissait sans cesse et était le moteur de notre monde. Faut-il alors jouer sa stratégie au loto et diriger au petit bonheur ? Certainement pas. Comment donc diriger une entreprise en prenant appui sur l’entreprise ?

Robert Branche est conseil de direction depuis 1988, d’abord au sein de grands cabinets internationaux – Senior Partner de Bossard Consultants, Vice Président de Mercer Management Consulting -, puis depuis plus dix ans en indépendant.
Il est spécialisé dans l’accompagnement des équipes de direction dans la définition et la mise en œuvre de stratégies innovantes en univers incertain : pour lui, l’incertitude est d’abord source d’espoir, de différentiation et de création de valeur réelle.
Dans son premier livre « Neuromanagement », paru en 2008, il traite de l’importance des processus inconscients dans les entreprises et comment, en s’appuyant sur eux, développer performance et réactivité. Dans « les Mers de l’incertitude » paru en 2010, il expose comment tirer parti de l’incertitude et diriger en lâchant prise. Sur son blog, www.neuromonde.fr, il ouvre plus largement le débat sur le management de nos sociétés et de nos pays dans ce qu’il appelle le «Neuromonde».
Robert Branche a commencé sa carrière comme haut fonctionnaire au sein de l’administration, puis du groupe L’Oréal avant de s’orienter vers le conseil. Il est ancien élève de l’École Polytechnique ParisTech et de l’École Nationale des Ponts et Chaussées ParisTech.

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